A la fin de la saison 1992, l'arrêt du sponsoring des firmes RMO et Panasonic entraîne la création d'une entité originale regroupant d'un côté des coureurs français expérimentés (Charly Mottet, Ronan Pensec) de l'autre de solides routiers belges ou néerlandais (Marc Sergeant, Guy Nulens). Sous la bannière Novémail et sous la houlette de l'emblématique manager Peter Post, on verra bientôt un contingent mixte franco-belgo-hollandais s'élancer sur les routes du Tour de France. Et les hommes au maillot bleu ne tarderont pas à trouver l'ouverture : le sprinter maison, Wielfried Nelissen, âgé de 23 ans, s'impose au soir de la 2ème étape qui s'achève à Vannes. Sa victoire est loin d'être anecdotique car il s'est offert le luxe de devancer tout le gratin du sprint mondial de Djamoline Abdoujaparov à Mario Cippolini, en passant par Olaf Ludwig. Le jump du jeune belge, qui a couru la bonification toute la journée, lui permet également d'endosser le maillot jaune. Cette entrée en carrière sur la Grande Boucle augure alors de lendemains qui chantent. Mais le sort se montrera contraire. Deux chutes l'élimineront des débats lors des éditions 94 et 95, avant qu'un terrible accident sur la classique Gand-Wevelgem en 1996 ne le renvoie à une retraite prématurée à l'âge de 28 ans...
NOVEMAIL sur le Tour de France 1993 :
1 victoire d'étape (Wielfried Nelissen), 35ème au classement final (Viatcheslav Ekimov)
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