dimanche 23 juillet 2017

2015 : le maillot BMC de Greg Van Avermaet


Lauréat de l'édition 2011 du Tour de France grâce à l'australien Cadel Evans, le fabricant de cycles BMC n'est toujours pas parvenu, à ce jour, à renouveler l'exploit. Néanmoins, les couleurs noire et rouge de la firme suisse ont eu l'occasion de se distinguer à maintes reprises sur les routes de la Grande Boucle. C'est notamment le cas en 2015, année marquée par le succès dans le prologue d'Utrecht aux Pays-Bas du rouleur prodige Rohan Dennis et de la confirmation du talent du belge Greg Van Avermaet. Vainqueur de la classique Paris-Tours en 2011, le natif de Lokeren, à l'aube de ses 30 ans, dispose déjà d'un solide palmarès nanti, cependant, d'un nombre incalculable de places d'honneurs. Reconnaissant ses qualités, les observateurs du sport cycliste lui reprochent néanmoins un certain manque de clairvoyance à l'approche de la ligne d'arrivée. Pire, certains d'entre eux avancent un complexe d'infériorité que Van Avermaet nourrirait vis à vis de coureurs évoluant dans un registre similaire au sien comme Philippe Gilbert et Peter Sagan. Aussi, lorsque dans le final de la 13ème étape qui s'achève à Rodez, il se retrouve au coude à coude en compagnie de l'ogre slovaque, peu nombreux sont ceux qui s'avancent sur un succès du Belge. Et pourtant. Au prix d'une belle démonstration de force et de puissance, Van Avermaet s'impose au sommet de la côte de Saint-Pierre. Cette victoire va littéralement décomplexer le pensionnaire de la formation BMC. Depuis, après avoir porté le maillot jaune du Tour de France en 2016, il a remporté le titre olympique sur route à Rio et la reine des classiques, Paris-Roubaix. La série est encore en cours...

BMC sur le Tour de France 2015 :

3 victoires d'étapes (Rohan Dennis, contre-la-montre par équipes, Greg Van Avermaet), 12ème au classement final (Samuel Sanchez)

(photo Sirotti)

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